Denier de l’Eglise

Pourquoi donner au denier de l’Église ?

Le denier de l’Église (appelé aussi denier du culte) sert à payer les rémunérations des prêtres et des laïcs salariés en Église (comme l’économe, le comptable…).

Autres fois le clergé était payé par les autorités locales en vertu d’une ordonnance du roi Charles X (1828). Ce système est d’un autre temps, il est en train de disparaitre (la CTG ne rémunère plus aujourd’hui que 10 prêtres sur 46. C’est le diocèse, c’est-à-dire les chrétiens, qui subviennent à ces besoins aujourd’hui.

Avec les charges sociales, il faut pour cela plus d’un million d’euros par an. Le denier sert aussi à payer les frais de fonctionnement du diocèse et à soutenir les paroisses les plus pauvres.

La faiblesse des revenus du denier explique en très grande partie le fait que sur les années 2019, 2020, 2021 le diocèse (toutes paroisses confondues) ait déficit de plus de 3000 000 d’euros.

À quoi servent les quêtes :

Il existe plusieurs sortes de quêtes. Certaines ont un but précis comme la quête pour le secours catholique.  Ce but est respecté et l’ensemble de la quête est reversée aux responsables de l’organisation pour qui la quête a été faite. Les autres quêtes sont pour la paroisse, c’est-à-dire pour son fonctionnement et pour le partage avec les plus pauvres.

Lors des enterrement la moitié du montant de la quête permet de célébrer des messes.

Il y n’y a pas que la quête, il y a aussi ce que nous appelons casuel. Lors des célébrations d’un baptême, d’un mariage ou des funérailles il est demandé une certaine somme. Ce qui est récolté là aussi va dans la caisse paroissiale, tout comme le bénéfice de la vente des cierges ou le produit de certaines activités.

Il est bon de se rappeler

  • Que la très grande majorité des prêtres sont rémunérés par le diocèse, (la minorité par la CTG.) et c’est le denier qui permet de le faire.
  • Dans notre diocèse les frais de fonctionnement sont élevés notamment à cause du coût de l’entretien des bâtiments, et pour les paroisses les plus pauvres à cause du coût du transport.
  • Dans notre diocèse certains vivent correctement et d’autres ont très peu de revenus. Nous voulons être un modèle de solidarité, et nous n’hésitons pas à demander à ceux qui le peuvent de donner pour ceux qui ne le peuvent presque pas. Mais il est bon que tous même les plus pauvres aient le souci du fonctionnement de l’Église, c’est un signe de dignité