Edito Eglise en Guyane février 2019

FILE – In this Dec. 27, 1983 file photo provided by the Vatican newspaper L’Osservatore Romano, Pope John Paul II, left, talks with his would-be assassin Mehmet Ali Agca, of Turkey, in Agca’s prison cell in Rome. As the pope’s personal photographer, Mari saw John Paul’s 27-year papacy through the unique lens of someone with nearly unrestricted access, and his verdict as John Paul’s beatification approaches is certain: he was a living saint. (AP Photo/Arturo Mari, L’Osservatore Romano, ho) EDITORIAL USE ONLY

Seigneur Jésus, prend pitié de nous !

 

Tandis que je prépare cet éditorial, je pense à l’article de France-Guyane (15 janvier) qui me hante : un jeune de 13 ans s’est pendu dans l’appartement de ses parents. Dimanche, un jeune amérindien hébergé à Soula a tenté de mettre fin à ses jours. L’article se termine en citant le cas d’un autre jeune de 19 ans qui avait tente de mettre fin à ses jours le samedi 12 janvier. En trois jours…

 

Je veux exprimer de nouveau mes plus sincères condoléances aux parents et aux familles de ces enfants. Pour des parents, c’est un drame absolu. Je sais que le Christ veut être proche d’eux et que Notre Dame, dont l’enfant a été crucifié sous ses yeux comprend – oh combien ! – leur souffrance. Mes condoléances sont aussi prière pour ceux qui restent.

 

Nous rendre proches de ceux qui souffrent

 

La grande Mission doit nous faire ressembler davantage à Jésus, le grand missionnaire : nous lisons dans les Evangiles, qu’il n’a cessé de se faire proche des gens en souffrance, en maladie, en échec, en solitude… méprisés, comme tant d’enfants et tant de femmes. La grande Mission commence là : faire que l’Eglise – nous – se rende plus proche de tous ceux que la vie violente.

 

Aimer Jésus, c’est apprendre à lui obéir.

 

La souffrance d’enfants et de jeunes est aussi un signal de détresse – un appel au secours ! Que se cachait-il derrière cet enfant qui ne parlait pas et qui se sentait rejeté ? La vie de famille doit gagner en vérité, les papas sont tellement importants – Dieu leur confie ses enfants, qui doivent devenir leur préoccupation première ! Savons-nous que 85 % des gens qui sont en prison n’ont pas eu de vie de famille correcte ? Les enfants ont besoin de parents qui vivent ensemble, qui savent se pardonner, qui leur font confiance, qui s’intéressent à leur vie, à leurs études, à leurs copains. Ils ont besoin de parents qui sont des modèles. La loi de Dieu sur la famille protège la vie et le bien-être.

 

L’enfant ne suivra pas vos conseils. Il suivra votre exemple.

 

Le bien-être de nos enfants nous appelle à vivre notre vie de famille avec beaucoup plus de sérieux. Demandons à la famille de Jésus cette grâce, de créer, comme Dieu à su le faire en choisissant Marie et Joseph, un vrai foyer chaleureux, stable et spirituel pour nos enfants.

+ Emmanuel Lafont