Une grande chance pour la Guyane !

Une grande chance pour la Guyane !

La Guyane de 2020 vit au milieu des défis et des problèmes quotidiens de chacun de ses enfants, dans tous les domaines, familial, éducatif, sanitaire, sécuritaire, économique et social. Mais elle vit également dans une grande espérance, parce qu’elle est jeune, qu’elle a beaucoup de potentiels de développement, et qu’elle a la ferme intention d’aller de l’avant !

Prions pour que le Synode romain pour l’Amazonie arrive en Guyane

Le pape François se préoccupe beaucoup des peuples d’Amazonie et de la protection de la terre, qu’il appelle « la maison commune ». C’est pour mettre en œuvre les appels de l’Esprit Saint que nous aurons notre Synode diocésain, du 23 au 26 février prochain. Je vous demande de beaucoup prier pour ce Synode afin que notre Communauté catholique tout entière annonce à tous, ici, la joie de l’Evangile de Jésus qui sauve et guérit, chasse les démons et montre le chemin de la vie.

Prions pour les évolutions sociales de la Guyane

Les élus de Guyane ont tenu, le 14 janvier dernier, un important congrès. Huit heures d’échanges vifs, directs, concrets et finalement plein d’espérance. Lorsqu’on se rencontre et qu’on se parle, un grand pas est fait pour aller ensemble de l’avant ! A sa manière, le Congrès a vécu « une démarche synodale » un cheminement commun dans un désir partagé de faire avancer la Guyane.

La Guyane n’avancera vers un « bien vivre » ensemble que si tous y participent. Tous, sans exception. Saint Paul VI déclarait à l’ONU, le 4 octobre 1965, que pour construire l’avenir il faut et il suffit de se mettre d’accord pour vivre ensemble

  • Les uns et les autres
  • Les uns avec les autres
  • Pas l’un au-dessus de l’autre
  • Jamais plus les uns contre les autres
  • Les uns pour les autres

« Bien vivre », une aventure spirituelle !

St Paul VI l’explique : « cet édifice que vous construisez ne repose pas sur des bases purement matérielles et terrestres, car ce serait alors un édifice construit sur le sable ; il repose avant tout sur nos consciences. Oui, le moment est venu de la « conversion », de la transformation personnelle, du renouvellement intérieur. Nous devons nous habituer à penser d’une manière nouvelle l’homme ; d’une manière nouvelle aussi la vie en commun des hommes, d’une manière nouvelle enfin les chemins de l’histoire et les destins du monde, selon la parole de saint Paul : « revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4, 23). »

† Emmanuel Lafont
Évêque de Cayenne