Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver

Le baptême de Jésus clôt « le temps de Noël », ouvert liturgiquement par la naissance de Jésus, dans la nuit de Noël. Il est en même temps situé par le plus grand monde au moment où s’échangent les vœux du Nouvel An entre les personnes. Et voici que nous avons, dans l’oracle d’Isaïe, ce que le prophète souhaite pour son peuple. J’en fais les vœux que je forme pour tous en 2018 !

Car l’expérience de Jésus au moment de son baptême fut sans aucun doute décisive : il avait voulu s’identifier avec son peuple, et se mettre avec lui dans une disponibilité totale à l’œuvre de Dieu pour sauver l’humanité. Il en reçut de son Père une intense émotion : se laisser dire qu’il était le Fils bien aimé, et aller dire à tous cet amour et sa miséricorde. Lui font écho les paroles du prophète : « Le Seigneur montrera sa miséricorde ! »

C’est le moment, chers amis, en ce mois de janvier, de chercher le Seigneur par-dessus toutes choses. C’est le moment de l’invoquer, c’est le moment d’abandonner nos chemins de péché et nos pensées perfides ! Le monde, sans Dieu, court à sa propre destruction, nous en voyons des signes dans la violence. Ne cherchons pas à qui ce message devrait être envoyé, c’est à chacun d’entre nous. Revenons à Dieu, car « sans le Créateur, la créature s’évanouit ».

Voici donc mes vœux, Seigneur Jésus, et je te les offre en même temps que je les offre à chacun. Puissions-nous, tous, à commencer par les Catholiques, revenir vers toi, te mettre au cœur de notre vie, de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Puissions-nous être chrétiens à 100%, abandonnant les idées folles de ce monde, la soif d’argent, de plaisir et de pouvoir. Puissions-nous témoigner que tu es venu nous sauver, que tu nous a pardonné tous nos péchés, et que tu guides dans la justice parce que, avec ta grâce, nous refusons de faire le mal.

† Emmanuel Lafont
Evêque de la Guyane